Corelguil

De Marches du Nord
Aller à : Navigation, rechercher

Siège de la baronnie du même nom et Prévôté de la Marche des Gemmes, Corelguil n'est pourtant qu'une grosse citadelle de pierres moussues occupant une presqu'île au bord du lac Linen, où un bourg a poussé au pied des remparts séculaires. C'est en effet une des plus anciennes places fortes ondrènes de tous le Pays des Vents.
Son nom est, comme souvent, une déformation de la Langue des Vents, Koreyl Ghil' signifiant littéralement "le Chantier des Cachettes", terme péjoratif donné par les indigènes à la citadelle durant sa lente construction sous la direction du chevalier Ewryn de Valondre, entre 105 et 95 avant l'È.I., instaurant une brève hégémonie anguedaise sur la haute-vallée du Dramguil.

Ayant longtemps servi de bagne, Corelguil possède de hauts murs et de vastes geôles, qui en font aujourd'hui une des plaques tournantes du marché des esclaves, principalement Edell'Okhil, qu'on emploie dans les mines et les carrières de toute la région. Mais sur le marché portuaire qui s'étale le long de la berge sud, on peut aussi trouver du minerai, des métaux, des peaux, des armes, du sel, les produits agricoles des Lisières et tout ce qu'apportent avec eux les Kerdans en visite.
C'est également la forteresse et la cour du baron-prévôt Romald de Corelguil, ancien héros de la Conquête du Nord, qui vit aujourd'hui entouré de troubadours et de jongleurs, de chevaliers en quête d'aventures et d'une foule de scribes de la Bibliothèque Impériale.

Les tribus autochtones ont été en grande partie chassées de la vallée, mais les raids des Kormes y sont encore fréquents et quelques rares clans occupent encore les Monts Voilés et les crêtes du Tranchoir.
Mais depuis quelques mois [mois des semailles de l'année 37], le vrai danger vient du soulèvement des So'Sherkan...