Économie de la Marche des Lacs

De Marches du Nord
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Des cinq Marches du Nord, celle des Lacs est la plus septentrionale et la moins développée. Encore très sauvage puisque hostile et récemment colonisé[1], ce vaste territoire encore faiblement peuplé[2] se révèle en fait très riche en ressources naturelles (minerais, forêts, gibiers, poissons, terres arables...) mais il lui manque encore la main d'œuvre, les compétences, les capitaux et les infrastructures pour les exploiter.
En particulier, la Marche des Lacs est de longue date divisée en deux régions, le peuplement originel de la vallée de Cainil et "l'Ouest barbare" (regroupant les deux vallées des Cerfs et des Lacs en Paliers), séparés par la grande forêt des Tertres que ne traverse qu'une longue et médiocre route.

La volonté politique et la paix nécessaires à ce développement, elles, n'ont été acquises que tout dernièrement en l'an 38, suite à la nomination du nouveau Prévôt Durgaut et l'arrêt des combats qui ont dévasté la Marche pendant 18 mois. Et si le rétablissement d’une voix fluviale majeure à travers les terres des Oloden permet aujourd'hui de relier par bateau la cité prévôtale de Darverane au lointain secteur de Tal Endhil, le Conseil du Prévôt a encore fort à faire non seulement pour redresser l'économie locale, mais encore la renforcer puis la développer...


Situation économique

À l'Été de l'an 39, la Marche n'est pas entièrement remise de la guerre qui a ravagé ses campagnes et paralysé la majorité des échanges du printemps 37 à la fin de l'automne 38. Mais bien avant que le comte lorunois Griesvor de Morholt et les rebelles So'Sherkan ne fassent de la région leur champ de bataille, son économie était à la fois faible –puisqu'elle produisait peu avec des bénéfices restreints– et fragile, c'est à dire que le manque de réserves vivrières et financières la mettait à la merci de la moindre crise.

EN TRAVAUX
L’économie de la Marche des Lacs est actuellement fragile et faible. Ces deux concepts sont primordiaux pour comprendre l'économie, et en quoi ce sont deux problèmes aux ramifications multiples pour notre Marche. Heureusement, malgré ce portrait catastrophique de la Marche, il reste quelques points Fort qui ne demandent qu'à être exploités et renforcés. Pour rendre l’économie de la Marche Forte et Robuste, Nicéas Vasaride a prévu un plan qui devrait, à terme, régler ces problèmes, ce dernier n'est actuellement accessible qu'au Conseil du Prévôt.

La faiblesse de l'économie est un problème de robustesse, de manque de production et une difficulté à commercialiser les productions locales. Pour faire simple, une économie forte produit beaucoup plus qu'elle ne consomme et donc s'enrichit avec ses ressources. Ses exportations lui rapportent donc plus que ses importations. C'est donc une économie forte que l'on cherche à obtenir.

Très simplement, notre Marche a elle une économie faible, parce qu'elle est fragile, manque de surplus, et importe bien plus qu'elle n'exporte et que la guerre à ravagé tout ce qui restait de positif.

La fragilité de l'économie est le manque de résistance de cette économie à une crise quelconque (Le moindre gnon dans l'économie fait des dégâts). On l'a vu avec le manque de nourriture qui à faillit entraîner une famine et finir d'achever l'économie de la marche, mais en fait, c'est le cas pour tout un tas d'autres facteurs. Une mauvaise récolte détruirait un village et toute son économie locale, voir avoisinante, la crise du fer n'impacte pas que les métiers de la mine et de la forge mais toute l'économie de la Marche, etc… Une économie robuste permettrait d'encaisser une crise, le temps qu'elle soit gérée, et son impact ne serait limité qu'à un secteur géographique ou économique, sans impacter l'ensemble de la Marche.


Fragilité économique

L'économie actuelle de la Marche des Lacs est excessivement fragile.

Dans tous les domaines, les productions sont faibles, répondent déjà difficilement aux demandes existantes et surtout, n'ont pas la capacité à produire un excédent local, qui puisse être stocké, ne serait-ce que pour amortir les coups durs.

L'agriculture en est l'exemple le plus visible, mais ce constat peut en fait être appliqué à tous les secteurs économiques de la Marche. En effet, les productions agricoles permettent à peine de nourrir les populations locales, aucun grenier n'existe dans les villages de la Marche, excepté dans le canton de Tal Endhil. Et donc, en cas d'hiver plus long, d'une production plus faible d'une année sur l'autre, de problèmes d'échanges routiers / fluviaux (déjà peu efficaces) ou autre, la population d'un village / canton risque la disette voire la famine.

Ensuite, les productions manquent de diversité, là encore, si un problème intervient sur un secteur, il paralyse généralement l'intégralité de ce dernier et de ceux qui en dépendent.

Reprenons l'exemple de l'agriculture, si une culture est touchée par une maladie, une demande importante ou autre, là encore c'est un village / canton complet voire la marche qui est impactée, suivant l'ampleur du problème. Mais c'est bien entendu le cas pour absolument tous les secteurs économiques.

Le manque de greniers a été expliqué un peu avant, mais c'est en fait un manque de réserves qui frappe l'intégralité des secteurs économiques de la Marche. Ces réserves doivent permettre à la Prévôté de pouvoir réagir avec suffisamment de marge de manœuvre en cas de problème, et non après que le problème ne soit déclaré et impacte l'économie. S'il est facile de le comprendre avec l'agriculture, un autre secteur qui a été touché et donc l'évidence est similaire est l'extraction minière du fer, dont la pénurie a été directement ressentie car aucune réserve n'existe et aurait permis un délai d'action (son caractère global n'a certes pas aidé la situation).

Le manque de fluidité des échanges dans son intégralité rend l'économie faible, puisque les informations, comme les denrées, mettent souvent plus de temps à arriver qu'il ne serait nécessaire pour prévenir les problèmes ou favoriser les échanges entre des producteurs. Le manque d'échange d'informations est notamment problématique, puisque d'un point de vue économique, la vision des forces et faiblesses (en plus de la fragilité) de l'économie est assez floue.

Le dernier point qui fragilise l'économie de la Marche des Lacs est le manque de confiance qu'ont ses acteurs internes, comme les acteurs externes en sa robustesse (et à juste titre). Et donc, en cas de problèmes, les investisseurs retirent leurs capitaux (on l'a vu avec la fuite des capitaux vers Archerune) et amplifient les problèmes en rendant leur résolution beaucoup plus problématique et difficile.

Faiblesses

L’économie de la Marche des Lacs est faible, mais surtout, elle a connue trois événements qui l’ont complètement mise à genoux :

Trois facteurs aggravants

La suspension de l'esclavagisme a mis considérablement affaibli l’économie de la Marche des Lacs. Elle était sa plus grande force économique. Là où ce marché apportait des fonds, entraînait de nombreux secteurs économiques dans son sillage et faisait travailler une partie de la population pour un investissement minimal par rapport aux gains engendrés, son arrêt, à mis à terre l’économie locale.

Le fer étant une ressource nécessaire au développement économique, la crise du fer a entraîné une chute de production et à mis à l'arrêt presque tous les autres secteurs économiques. Sa lente reprise permet à peine de relancer l'économie. Et la production étant insuffisante, le secteur reste relativement faible et fragile.

La guerre a ravagé la Marche des Lacs, anéantissant nombre de productions, de secteurs économiques, réduit la population, laissé une partie des villages à l'abandon, leurs habitations et infrastructures détruites, et les réserves de nourritures au plus bas.

Dettes

Actuellement la Marche des Lacs s'est considérablement endettée,
auprès des Lalnyari, des Sotorine, des Melangoline et plus récemment des Caldoran, pour un total de 35.000 £unes, produisant intérêts à 10% par an
. Le second problème financier est que cet endettement à servi à endiguer la famine et payer l'armée des Lacs et non à investir dans des entreprises bénéficiaires qui permettrait de rétablir l'économie. Cette faiblesse économique accroît la fragilité économique de la Marche des Lacs, puisqu'elle rend difficile la mise en place de solutions favorisant sa robustesse et mettent en difficulté les habitants et les investissements nécessaires.

Production agricoles

Les ‘’’productions agricoles sont insuffisantes cette année et le risque de disette n'est pas impossible si la Prévôté n'y remédie pas.

En plus d'être insuffisantes, les productions agricoles ne sont pas assez variées. Ce manque de variété contribue à la fragilité de l'agriculture mais entretient aussi la faiblesse de ce secteur, puisqu'il ne permet pas le développement de nouveaux métiers liés à l'exploitation de diverses productions agricoles.

Instabilité des productions

Toutes les productions actuelles de la Marche des Lacs sont instables. Leur rendement est trop dépendant de facteurs externes comme la météo, la présence de brigands, la menace des So'Sherkans, les bêtes sauvages. Que ce soit l'agriculture, l'exploitation minière du fer ou encore les peaux, les productions sont peu prévisibles et insuffisantes.

Sous-population

Le manque de population relativement à la taille de la Marche implique que les échanges entre les villes / villages sont assez longs, dangereux et peu fluides. L’envoie de denrées entre les lieux de production et là où elles sont consommées, transformées est donc compliqué. Les clients, artisans, commerçants, etc, ne peuvent compter sur des approvisionnement réguliers, voire même sur l’arrivée de marchandises tout court. Ce qui rejoint le point suivant.

Transport

La Marche souffre actuellement d'un considérable manque de mobilité des marchandises. Les productions sont principalement utilisées sur place et les échanges sont dangereux, peu fiables et coûteux en temps, par les voies terrestres et maritimes. Le transport fluvial, lui, n'est pas assez développé pour impacter le libre échange des marchandises, même si Yanta Cesline travaille à l'améliorer. Le ŕesultat est une sous exploitation des productions locales à l'intérieur de la Marche et une exportation réduite.

Ressources

Les ressources principales de la Marche, à savoir les espaces cultivables, les exploitations forestières et les filons de minerai (fer, or, argent, cuivre), bien qu'exploités, ne le sont qu'assez marginalement, comparé à ce qui serait possible compte tenu des ressources existantes.

Population

La Marche compte une population avoisinant les 20.000 habitants.

Le canton de Darverane accueille 7950 habitants, Holterune 3500 habitants, Brasure 1907, Celanire 850, Solerane 1800 et Tal Endhil environ 4000.

Et à peu près autant d’Emishen que l’on ne contrôle pas, d’un côté, mais ne / n’avons pas vraiment à gérer autrement qu’avec la diplomatie, pour le moment.

Ce qui est autant de bouches à nourrir et, avec les faiblesses exposées avant telles que la sous-production et le manque de diversité agricole, difficulté du transport des denrées, transforment la population et surtout, le fait de la nourrir en une faiblesse pour la Marche.

Relations avec les Barandir / Borwyn

Les relations conflictuelles avec les Barandir et les Borwyn coupent la marche d'un accès à l'aide deux Maisons Marchandes pré-établies et aux ressources s'étendant sur toutes les Marches et jusqu'au Golfe de Meren. De plus, ces deux maisons marchandes disposent de nombreux avantages au niveau des transports, d’accès aux commerces avec les duchés voisins et plus lointain, ainsi que d’une bonne connaissance du territoire et de l’organisation du transport de marchandise au sein de ce dernier.

Relations de voisinage

Le négoce avec les emishens et les autres Marches du Nord a été compliqué par l’arrivée du Prévôt Durgaut à la tête de la Marche des Lacs. La baisse de confiance des Emishen envers le Prévôt, l’embargo d’Archerune, la Guerre dans la Marche des Gemmes qui complique les échanges, le manque de route vers la Prévoté des Lisières et d’Aroche, auxquels s’ajoutent la piraterie, rendent le commerce difficile avec les autres Marches.

Forces

Ressources

Malgré la sous-exploitation de ses ressources, la Marche des Lacs dispose toutefois de nombreuses ressources qui ne demandent qu'à être exploitées dans des quantités bien plus importantes et pouvant produire des objets de qualité, utiles au développement local comme à l'exportation, si correctement maîtrisés.

Secteurs économiques fonctionnels

La Marche des Lacs dispose de productions établies faisant tourner une partie de l'économie locale, tels que le travail du bois et du cuir à Darverane, l'exploitation de mines dans les cantons de Brasure, Solerane et Tal Endhil, de l'orphèverie à Brasure et Solerane ainsi que de l'étamage à Brasure.

Si elles étaient mieux connues et mieux analysées pour leur qualité, certaines productions locales mériteraient d’être exportées.

Alliances

Les accords avec les Sotorine permettent des échanges économiques vers les Marche des Lisières et d'Aroche, ainsi que le Golfe de Meren (dont Felriane) et maintenant le Sultanat de Kalignatham.

Les relations existantes avec les Lal'nyhari, permettent d'avoir accès à de nombreuses connexions dans l'Empire et vers Fehn.

Les bonnes relations avec la Maison Caldoran, permet d’avoir accès à des forgerons et des mineurs compétents, dont il va falloir faire l’usage pour favoriser l’exploitation minière et le secteur de la forge dans la Marche.

Plan de redressement économique

Les éléments suivants ne sont accessibles qu’au Conseil du Prévôt.


Le plan de redressement économique de la Marche des Lacs de Nicéas Vasaride, implique énormément d’actions. Pour pouvoir s’y retrouver, sont classées en première les actions à effectuer en priorité, puis une liste de toutes les actions nécessaires à l’amélioration de l’économie. Ces actions seront rangées, ordonnées et regroupées quand c’est possible pour offrir un effet optimal sur l’économie de la Marche des Lacs.

Il est d’abord nécessaire d’augmenter la robustesse de l’économie et cela peut être fait en se concentrant sur trois points principaux :

  • Diversifier l'économie
  • Augmenter la capacité de stockage (monétaire, agricole, etc)
  • Fluidifier les échanges, en établissant un tramage des échanges (et non pas suivre une ligne droite comme le fait actuellement la route principale qui traverse la Marche).


C’est ces trois points qui doivent guider les investissements de la prévôté dans l’économie de la Marche des Lacs.

Actions prioritaires

Les actions prioritaires sont celles qui sont faciles et rentables pour la Marche des Lacs et permettent à celle-ci de relancer son économie.

Développer le commerce équin

L’achat et la revente de chevaux est un marché excessivement rentable et l’exploiter au maximum avec les Oloden permettra de relancer l’économie locale, surtout s’il est possible pour la prévôté d’en tirer un maximum de bénéfices, en les achetant à bas prix aux Oloden et en les revendants aux exploitants locaux ou à l’export.

Si on veut faire un gros coup, l’Armée du Nord à besoin de plein de chevaux, on pourrait leur en fournir au moins 200, pour environ 2000£.

Exploiter la guède des marais

Vera nous avait prévenu que la production de guède des marais pourrait être sérieusement augmentée. Étant un des produits de la Marche qui se vend le plus cher, favoriser le développement de la production et de l’exploitation du Bleu des Lacs permettrait à la Marche d’empocher beaucoup d’argent, surtout s’il est accompagné d’une augmentation des taxes. À présenter aux Sotorine comme un bon moyen d’augmenter leur chiffre d’affaires et de participer à remplir les caisses de la prévôté (gagnant - gagnant).

Lancer la Foire Annuelle de Darverane

Brendeline propose de mettre en place une Foire Annuelle à Darverane, en Automne en l’an 39, elle pourra éventuellement être déplacée les années suivantes pour étaler les revenus de la Marche sur l’année, si cette dernière est un succès.

L’objectif est de faire venir un maximum de marchands, qu’ils puissent y présenter leurs produits, créer des liens commerciaux avec d’autres marchands de la Marche et d’Archerune, et dans le futur, des marchands des trois autres Marches et éventuellement de Felriane.

L’organisation va demander de prendre en compte :

  • Une communication à l’intégralité de la Marche et à Archerune. On pourra utiliser les nouveaux échevins et quelqu’un à Archerune.
  • Le transport pourra être assuré comme on l’a fait jusque-là avec des troupes de l’armée, accompagnant des convois jusqu’à Darverane, moyennant une petite somme. Plus ce sera petit, plus de gens pourront venir et si le bénéfice peut réduire sur les transports, il augmentera sur place. On le fait gratuitement ?
  • Le logement des visiteurs. Il va falloir contacter toutes les auberges et autres endroits pouvant accueillir des visiteurs, distribuer aux habitants de petits panneaux pour ceux qui auraient des lits de disponibles, qu’ils puissent louer le coucher aux visiteurs, après qu’on ai fixé un prix raisonnable.
  • De la place pour stocker les marchandises et les chevaux. Le premier nécessitera des entrepôts. On peut proposer aux Borwyn d’utiliser leurs espaces de stockage d’esclaves pour ça et voir avec le guet pour l’organisation, que les marchandises ne disparaissent pas / qu’on sache qui contacter en cas de problème.
  • L’organisation des stands et leur distribution, en fonction de ce qu’on sait des marchands, leur volonté de participer au redressement économique de la Marche et leur loyauté.
  • Un concours d’artisanat où les gagnants de la Marche, empochent un prix et un voyage à Aroche, pour y présenter leurs produits sur un stand monté par la Légation (au printemps ?) pour, là encore, promouvoir le commerce externe.
  • Brendeline propose aussi d’y ajouter un tournoi de Bourle, après son passage à Archerune, elle a pu constater que c’est assez populaire comme jeu, et ce sera l’occasion d’inviter Colbin Caldoran.


Confiance dans l’économie

Le manque de confiance dans l'économie, tant interne qu'externe, nuit aux investissements internes et externes dans les différents secteurs économiques et est une source de fragilité de l’économie. En effet, en cas de diffiulté, les investisseurs retirent leurs capitaux de la Marche, comme on à pu le voir lors de l’arrivée du Prévôt Durgaut à la tête de la Marche des Lacs. Si la population et les investisseurs externes avaient confiance en l’économie de la marche, les fonds ne se retireraient pas et permettraient de mieux encaisser les coups durs.

Un des premier point à développer serait la création d’une Haute-Guilde. Il faudra la rendre attractive pour les investisseurs. Si l’on manque de fonds, proposer un rabai d'impôt par exemple (faux rabai d'impôt), avec un prix d'entrée qui soit moins cher que le le coup d'impôt. Il faudra y faire rentrer un nombre de commerçants riches et qui s'opposent au niveau des décisions et faire arbitre, pour prendre les décisions. Ensuite, donner un pouvoir décisionnel sur l’orientation de l'économie de la Marche des Lacs permettra de renforcer son attractivité, ainsi qu’en donnant des privilèges aux membres de la Haute-Guilde. Ces privilèges pourront inclure un meilleur accès aux services de la marche, comme l’accès à l’aide du guet pour les charretons, de meilleure place aux l'auberge relais, des facilités pour l’installation lors de la Foire Annuelle de Darverane, des meilleurs stands, etc.

Les gros investisseurs vont apporter des fonds mais vont manquer de dynamisme, ce qu’apporteront les petits et les moyens investisseurs.

Pour garder un contrôle stricte, il faut que la Prévôté dispose de plusieurs voix et ne donner qu’un seul siège à chaque groupe, un peu comme au Conclave d’archerune, sauf que la Prévôté garderait un contrôle plus strict sur l’ensemble.

Population

Le peuplement de la Marche va être nécessaire pour favoriser l’exploitation des ressources, faciliter le transport et simplement améliorer la force économique de cette dernière.

Pour favoriser le re-peuplement, il faut rendre la marche plus attractive et reconstruire une confiance dans sa sécurité et la possibilité d’y prospérer.

Pour l’augmentation de la population locale et cimenter le tissu social endilan, la mise à disposition de fermes en leasing ou des fermes dont l’achat offre des avantages (un chariot, par exemple), contre la preuve d’un enfant, encore mieux s’il est à moitié emishen.

Diversification des productions

Animales

  • Développer le transport via des bœufs laineux. Voir pour le négoce avec les Lewyllen et montrer aux charretons que le passage de Nilfenan est bien plus pratique avec des Boeufs laineux. En plus, il est possible d’obtenir de la laine avec, donc c’est encore plus rentable !
  • Développer l’élevage de Géants et leur utilisation dans les constructions.
  • / Lait / oeufs / plumes
  • Développer l’élevage de moutons. Les moutons produisent de la laine, du lait et de la viande. Augmenter leur production permettrait le développement du secteur de la filature et une diversification des productions alimentaires avec les fromages.
  • Moins utiles que les mountons, les chèvres produisent tout de même du lait, du cuir, de la viande et permettent de débroussailler.
  • Les cochons produisent principalement de la viande et leur purin, de l’engrais.
  • Les vaches produisent de la du lait, de viande et du cuir.
  • Les chevaux permettent d’améliorer l’agriculture et se vendent à un prix excessivement intéressant.
  • Les anes sont assez peu intéressant mais plus pratiques que les chevaux dans les terrains accidentés.
  • Les lapins ne demandent pas beaucoup d’entretiens, se reproduisent rapidement et fournissent de la viande et des peaux en quantité. Demander de l’aide aux Oloden pour en attraper et les élever ?
  • Les poulets produisent oeufs, viande et plumes. Ils sont assez facile à élever et avec un peu d’aide, les éleveurs pourront savoir si un oeuf est fertilisé pour sélectionner ceux qui doivent être mangés / vendu et ceux qui doivent être laissés à la couve.
  • La pêche maritime permettrait aussi d’apporter une diversité alimentaire et de fournir certains autres secteurs comme les candeliers / savonniers.

Végétales

  • Planter de l’avoine
  • Planter du Veidhin
  • Planter de la chicorée
  • l'hybridation de l'épeautre et du blé rigérien avec le veidhin emishen

Amélioration des productions agricoles

Production d’outils agricoles

Pour améliorer les quantités de grains produits, les outils suivant vont devoir être produit en quantité et accessible aux fermiers de la Marche :

  • La charrue (manque de fer)
  • La faux (manque de fer) à la place des faucilles.
  • Les colliers d’épaule (jouable)

Amélioration des techniques agricoles

  • Mise en place de la culture triennale
  • L’utilisation des champs en jachère comme pâture (nécessitera la présence de plus d’animaux de somme / chevaux dans la Marche)
  • Remplacer le bœuf par des chevaux, qui travaillent plus longtemps et ont plus de puissance de labour. Nécessite de l’avoine et des fers à chevaux.

Développement des infrastructures

Développement des capacités de stockage

Développer les capacités de stockage de toutes les ressources permet d’avoir un tampon en cas de problème avec l’économie et donc augmenter la robustesse de l’économie.

Entrepôts

La création d’entrepôts (à grain en particulier) permettra de conserver des provisions en cas de mauvaise récolte.

Celliers

Les celliers aident à augmenter la durée de conservation de certains produits et donc leur revente ou consommation plus longtemps après leur production / récolte.

Minoteries

La reconstruction de minoterie et le développement de nouvelles permettrait une plus grande capacité de stockage et de transformation des grains produits dans la Marche des Lacs.

Augmentation de la quantité de monnaie en circulation

Plus il y aura de monnaie en circulation dans la Marche des Lacs, plus il sera facile de faire circuler la monnaie et donc faire tourner la roue du commerce, et donc, indirectement fluidifier l’économie.

Transports

Les échanges ne sont pas fluides (des infos, des productions, etc) et cela pose de nombreux problèmes.

Avoir des rouliers, bateliers et marins, en permanence sur les routes terrestres, fluviales et maritimes augmenterait cette fluidification, permettrait de mieux connaître les besoins, l’état des productions et favoriser les échanges. Et notamment offrir une meilleure vue de l’état économique de la marche à tout moment.

Il existe par exemple, à l’arche d’Aroche, une salle indiquant les cours des marchandises dans les divers territoires de l’empire. Y avoir un accès fréquent, et un accès aux changement des cours sur une période donnée permettrait de mieux gérer les investissements externes. Et à terme, la création d’un équivalent dans la Marche des Lacs deviendra nécesaire.

Terrestre

  • Création d’auberges et fermes relai le long des routes.
  • Paver de Brasure à Nil Fenan
  • Ouvrir une / des routes vers la Marche des Lisières

Fluvial

  • Négoce avec les Emishens pour le transport de marchandises
  • Négocier avec les Borwyn pour la création d’un chantier naval à Darverane
  • Moulins à eau
  • Développer un système de canaux pour rejoindre Archerune

Maritimes

Il faut que la marche des Lacs ré-investisse dans des bateaux pour le transport en haute pour augmenter sa capacité d’échanges et d’export, tout en réduisant sa dépendance aux Sotorine.

Productions existantes

Le Bleu des Marais

Le bleu des marais ne coûte pas très cher à produire et rapporte beaucoup. Augmenter les quantités de Guède des Marais produites et transformées permettrait de générer beaucoup de revenus. Il faut s’accorder avec les Sotorine et augmenter les taxes à l’export pour que les deux partis soient gagnants.

Mines

Les mines de Malverne et Brendorne ne demandent qu’à être ré-ouvertes. Il faut négocier leur exploitatioin avec les Caldoran et les Borwyn.

La mine de Whardon est en cours de négociation avec les Emishem.

La réouverture de la mine d’étain de Brendorne aiderait à fournir les étameurs de Brasure.

L’accroissement de la prospection et les subséquentes exploitations permettrait de nourrir de nombreux secteurs économiques, en particulier

  • La joaillerie avec les mines d’argent, de cuivre et d’or.
  • L’étamage avec les mines d’étain.
  • La forge d’outils divers utiles au relancement économique de la Marche, ainsi que les armes, pour fournir les autres Marches.

Le développement de la prospection minière doit aussi être entrepris. De plus grandes productions permettrait de développer les secteurs de la forge, de l’étamage et de la joaillerie.

Les métiers de la chasse et des peaux

Le marché du cuir est présent et fonctionnel à Darverane, notamment dans le quartier du Ravin. Tout ce dont il a besoin est d’un apport en peaux, qui peut être réglé en augmentant drastiquement les quantités de bétails dans la marche et en liant des accords commerciaux avec les Emishen, notamment les Oloden.

Axes d’amélioration pour les métiers liés à l’exploitation des peaux (tannerie, maroquinerie, cordonnerie, parcheminerie, fourreurs, pelletiers, brosses et pinceaux) :

  • Augmenter la quantité de peaux disponibles en amenant du bétail et en voyant avec les Elloran et les So'Sherkan s’ils peuvent nous échanger des peaux.
  • Rendre les produits locaux plus attractifs (en cours avec la Foire Annuelle de Darverane)
  • Attirer des artisans compétents pour former l’artisanat existant à de nouvelles techniques.

Axe d’amélioration pour les métiers associés aux graisses animales (candeliers et savonniers) :

  • Augmenter la quantité d’animaux disponibles pour la production de graisses.
  • Développer la pêche en haute-mer.

Développement des textiles

Pour développer les textiles, il faut développer les points suivants :

  • Augmentation / multiplication des cheptels, par import / reproduction.
  • Fournir des rouets à prix coûtant aux fermes pour augmenter la production de fils de laine.
  • Développement de filatures au plus proche des élevages de moutons.

Développement de nouvelles productions

Alchimie

Les productions alchimiques qui méritent d’être développées sont les suivantes :

  • Huiles
  • Alcools
  • Cires
  • Teintures
  • Vernis
  • Savons
  • Cosmétiques

Productions pour la marine

Si la production de lin est augmentée, et que des ateliers spécialisés sont mis en place, il sera possible de produire des voilures. Les voilures sont chères, demandent du cirage et se revendent à bon prix. Cette activité pourra être rentable tant localement que pour l’export.

Le calfat ne demande pas trop d’investissement, quelques bûcherons et de quoi brûler des résineux. Mais ne sera utile / rentable que si la flotte de la Marche se développe considérablement.

La papeterie

Les livres impliquent la production de papier, ce qui serait assez simple pour Nicéas et permettrait de développer les industries de la reliure (secteur du cuir), de l’encre (alchimie ?) et procurerait du travail à nombre de lettrés (moines copistes ?).

Il est possible, via Andréas, de voir avec la maison Odràn pour la mise en place d’un marché de la production et la vente de livres.

Nourriture et boissons

La fabrication de chiro ne devrait pas être trop compliquée une fois que les productions de chicorée seront assez développées. (Ce sera une action facile quand ce sera possible).

L’ivoire des Morses Liam’lon

Développer des échanges commerciaux avec les Liam’lon permettrait de remplir considérablement les caisses de la prévôté. Une action majeure de la diplomatie sera peut être nécessaire, ainsi que l’achat de plusieurs bateaux pour effectuer de échanges commerciaux avec eux.

Le commerce de bois ancêtre

Il va falloir se pencher, avec Bartholome Sotorine, sur les possibilités d’exploitation d’arbre ancêtre dans le Grand Nord.

Nouveaux marchés / artisanat

Beaucoup de secteurs sont encore inconnus et disposer d’un fond d’investissement sera nécessaire pour permettre à d’aventureux entrepreneurs de pouvoir se lancer dans la Marche.

Pour certains marchés (brasseries, comme Adira, par exemple), connus / existants / méritant un investissement, la Marche peut offrir les locaux et un fond de départ pour l’achat / la construction des infrastructures / matériaux nécessaires, contre un remboursement sur le long terme. Mais pour cela, un fond d’investissement et un premier tri des possibilités est nécessaire.

Développement des relations externes

Légations

En temps utile, le développement d’une légation Archeroise et Felrianaise sera nécessaire.

  1. Dans l'Ouest, en particulier, certains villages existent depuis à peine trois générations.
  2. Environ 20.000 colons et autant d'indigènes pour plus de 180.000km² donnent une densité de population qui, sur notre planète, n'existe plus que dans les régions désertiques du Groenland ou du Sahara.